Le chef d’état-major général de l’armée ougandaise, le Général Muhoozi Kainerugaba a repris ses attaques contre les alliés des Forces armées de la République démocratique du Congo, quelques heures après son départ de Kinshasa.
Cette fois, ce sont les résistants Wazalendo qui sont visés par le chef d’état-major général de l’armée ougandaise. Muhoozi Kainerugaba qualifie les resistants « d’une force négative », qu’il attend voir les forces conjointes FARDC-UPDF attaquer.
« Je pense que les forces conjointes de l’UPDF et des FARDC les attaqueront partout où nous les trouverons », laissant la porte du désarmement à ces Wazalendo. « À moins qu’ils ne soient pas assez intelligents pour se rendre ».
Bien avant, le Général Muhoozi Kainerugaba s’attaquait aux instructeurs des Forces armées de la République démocratique du Congo, qui intervenaient dans les opérations contre les rebelles du M23-AFC. Sa menace de les voir partir a été concrétisée lors de la chute de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu entre les mains des rebelles.
Ces nouvelles attaques interviennent après sa rencontre avec son « frère », le Président Félix Tshisekedi, au lendemain de la signature du mémorandum d’entente revisé de l’opération Shujaa, qui a vu s’étendre l’influence de l’UPDF dans la province de l’Ituri, contre les groupes armés locaux et étrangers.
Au départ, les opérations conjointes ne touchaient que la province du Nord-Kivu, précisément la région de Beni contre les terroristes ADF, avant de s’étendre dans le territoire d’Irumu en Ituri, poursuivant les mêmes terroristes.
Depuis mars dernier, l’armée ougandaise (UPDF) intervient aux côtés des FARDC dans plusieurs territoires de la province de l’Ituri dont Djugu, où sévissent de nombreux groupes armés tels que CODECO et Zaïre.
Guerschom Mohammed Vicci