Simba Al El-Hadji, est ce jeune de la ville de Goma, qui vient de saisir le gouverneur militaire de province du Nord-Kivu, lieutenant-general Constant Ndima Kongba sur différentes problématiques saillantes, qui grangrenent le social de la population.
Dans sa correspondance datée du 26 avril et dont AGORAGRANDSLACS.NET dispose une copie, cet habitant de Goma évoque l’absence des arrêts bus, l’implantation désordonnée des poteaux, tuyauteries et panneaux publicitaires le long de la voirie urbaine, la prolifération des carrefours des roulages sur toutes les routes urbaines, l’absence de test du taux d’alcool dans le corps humain (alcoomètre) au poste de contrôle de PCR, et la présence des eaux stagnantes sur les routes.
Manque d’arrêts bus et implantation désordonnée des poteaux

Simba Al El-Hadji indique avoir constaté amèrement qu’en dépit de bonnes intentions des autorités dans l’émergence de la capitale provinciale du Nord-Kivu, l’absence d’arrêts est l’une des causes majeures des embouteillages et multiples cas d’accidents dans la ville, qui nécessitent une attention particulière du gouvernement provincial.

Au sujet de l’implantation qu’il juge « désordonnée » des poteaux, tuyauterie et panneaux publicitaires, ce jeune appelle l’autorité provinciale de prendre des mesures contraignantes, qui pourront décourager cette forme d’anarchie qui, à l’en croire, salissent et occasionnent des dégâts graves dans la ville.

Au même moment, Simba Al El-Hadji estime qu’il serait impérieux pour le gouverneur, de prendre un arrêté provincial qui obligera les opérateurs économiques et sociaux-politiques œuvrant dans ce secteur, de placer leurs poteaux, tuyauteries et panneaux publicitaires sur une distance de trois (3) mètres, exceptés les poteaux d’éclairage public.
Problème des artères et des eaux stagnantes
Dans la ville de Goma, certaines artères se retrouvent dans un état de délabrement très avancé, surtout pendant la période pluvieuse. Les eaux stagnent sur la chaussée, occasionnant ainsi des accidents et autres dangers, cas du rond-point instigo et de la route, montant vers le petit marché Nyabushongo.

« …l’une des artères présente un mouroir pour les nouveaux bébés car, aucune femme enceinte ne peut emprunter celle-ci en cas d’urgence, au risque majeur d’y laisser la vie de l’enfant qu’elle porte sur son sein. Comme vous ne vous y attendiez le moins, il s’agit de la route en pierres, qui monte vers le marché Nyabushongo dans le quartier Katoyi. La population qui habite ce coin de la ville, est contrainte de marcher à pied pour éviter le risque de fracture lombaire, due aux secousses car la route est très mal construite », peut-on lire dans cette correspondance.
Pour Simba Al El-Hadji, cette situation est consécutive à l’absence de canalisation, sur les artères d’intérêt général. Celui-ci recommande pour ce faire, la construction des buses en béton et canalisation à des endroits menacés car, indique-t-il, ceci pourra faciliter l’évacuation des eaux.

« Un autre danger majeur qui menace les routes de Goma, est celui des eaux stagnantes qui traînent sur la chaussée çà et là, suite à l’absence de canalisation. L’eau étant l’ennemi numéro un des routes, il serait souhaitable de placer des buses en béton et canalisation à des endroits menacés, afin de faciliter l’évacuation des eaux. Cela permettra de garantir tant soit peu la longévité de ces routes, acquises grâce aux contributions de la population », poursuit la correspondance.
Il convient de rappeler que les raisons évoquées dans cette lettre adressée au gouverneur militaire de province, s’ajoutent à tant d’autres revendications des structures membres de la société civile, sur les conditions de vie très déplorables que mènent la population de la ville de Goma.
Yannick warangasi, à Goma