Le parti politique du Bloc uni pour la renaissance et l’émergence du Congo, (BUREC) Fédération Sud du Nord-Kivu, dément toute forme de nomination de ses membres par le mouvement rebelle du 23 mars (M23) pour exercer des fonctions administratives à la tête du territoire de Rutshuru, (Nord-Kivu), dont le chef-lieu est passé sous son contrôle depuis le samedi 29 octobre dernier.
Dans un message de « démenti et de mise en garde » rendu public ce mercredi 2 novembre, le département de communication de cette formation politique, indique que les messages véhiculés dans les réseaux sociaux autour d’une prétendue nomination de ses membres du BUREC au sein de l’administration du M23 à Rutshuru ne sont que des intox visant à ternir son image face à une population victime d’une insécurité grandissante.
« Contrairement aux intox visant à tenir l’image du BUREC parti cher à Julien Paluku Kahongya, nous clarifions à l’opinion publique qu’aucun membre du BUREC n’a pas été nommé par les agresseurs de l’administration de Rutshuru », peut-on lire dans ce document.
Le BUREC menace de poursuivre en justice pour « diffamation calomnieuse », toute personne qui tentera, pour n’importe quelle raison de le mêler dans toute forme d’infamie.
Depuis 4 mois, les rebelles du M23 occupent plusieurs localités en territoire de Rutshuru. Ce mouvement terroriste a même installé son administration dans certaines de ces entités.
Samedi 29 octobre dernier, la Cité de Kiwanja et Rutshuru-centre sont passées sous leur contrôle. Des sources locales confirment que cette rébellion a déjà nommé une nouvelle administration à la tête de ce territoire.
Trésor Wayitsomaya