Le journaliste Ricardo Olenga du média Echo d’Afrique et Afriqueactualite est suspendu pour 12 mois par la Commission de discipline et d’éthique professionnelle de l’Union nationale de la presse du Congo, UNPC section du Nord-Kivu.
Cette décision est issue du résumé du processus verbal de la réunion du 28 novembre. Il lui est reproché une menace contre une consoeur journaliste et son article sur Kivuactualité. Pour la Commission, cette attitude ternit l’image des journalistes de la province et par ricochet, de la République démocratique du Congo.
Le journaliste est accusé de récidiver en excellant dans la violation de la confrérie, “en mettant en avant-plan les injures, le mépris et la menace”, lesquels l’ont souvent conduit devant le tribunal de pairs. Ses publications frisent malheureusement “la confrérie et l’esprit de solidarité et des articles étalant l’image négative de la presse”, fustige la Commission.
Ricardo Olenga se rend coupable de la violation de l’ordonnance-loi numéro 23/009 du 13 mars 2023 en son article 4, fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse ou tout autre moyen de Commission en République démocratique du Congo.
D’autres articles du code d’éthique et de déontologie du journaliste congolais, de l’acte d’engagement du journaliste congolais ainsi que ceux de la grille de l’Observatoire des médias se sont également retrouvés violés. “Y égard à ce qui précède, la Commission de discipline de l’UNPC/Nord-Kivu tient à vous notifier votre suspension pour une durée de 12 mois”, ce qui implique l’interdiction d’exercer en tant journaliste durant la période de suspension.
En guise de réparation, la Commission de discipline et d’éthique professionnelle contraint le journaliste Ricardo Olenga de proposer un texte de démenti et une lettre d’excuse à l’égard de la consoeur pour les préjudices causés. Le démenti sera publié par le concerné après l’avale de la Commission et la lettre sera présentée à la journaliste maltraitée.
Guerschom Mohammed Vicci