Le député provincial honoraire du Nord-Kivu, Simon Kazungu Muhayirwa plaide pour l’identification urgente des zones à haut risque dans le site de cantonnement des déplacés de Bulengo, situé au quartier Lac-vert en commune de Goma dans la ville portant le même nom. C’est après que ce camp a enregistré 4 morts par asphyxie en l’intervalle seulement d’une semaine suite à la menace du gaz Mazuku.
Dans un twitter, lundi 13 février, l’ancien parlementaire du Nord-Kivu s’inquiète du fait que ce camp de Bulengo est construit dans un endroit où sévissent plusieurs grottes du gaz Mazuku, exposant ainsi les populations déplacées à plusieurs dangers.
L’honorable Simon Kazungu Muhayirwa indique aussi que le gouvernement congolais et l’Observatoire volcanologie de Goma, (OVG), devraient placer des signaux pouvant identifier les zones dangereuses afin de préserver les vies des personnes ayant fui la guerre imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda sous le label du M23.
« Encore un mort de plus suite au gaz Mazuku hier (lundi, ndlr). Nous demandons au gouvernement et l’OVG d’identifier les zones à risques pour protéger les déplacés de guerre. Que des panneaux soient placés en signes d’interdiction d’approcher ces endroits dangereux », écrit-il sur son compte twitter.
Pour Simon Kazungu, c’est inadmissible que les déplacés guerre meurent asphyxiés par le gaz Mazuku dans leur milieu de refuge après qu’ils ont échappé à la guerre dans leur milieu de provenance.
En rappel, lundi 13 février 2023, un autre déplacé de guerre, 58 ans révolus et père de 8 enfants est décédé asphyxié par le Dioxyde de carbone (CO2) ou Mazuku alors qu’il faisait ses activités dans son camp de Bulengo. Ce cas s’ajoute aux trois autres survenus la semaine dernière dans les mêmes circonstances.
Yannick Warangasi, à Goma