Le Mouvement citoyen Lutte pour le changement, (LUCHA), section de Kitshanga dans le territoire de Masisi, (Nord-Kivu), a exprimé mardi 20 décembre, sa désapprobation de l’installation des casques bleus indiens de Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo, (MONUSCO) dans la zone de Kitshanga, en chefferie des Bashali, en remplacement des contingents marocains.
Pour cette fin, quelques militants de ce mouvement pro-démocratie étaient visibles au rond-point Namulisi, où ils ont brûlé des pneus pour exprimer leur refus du déploiement des casques bleus indiens dans la zone. Des sources concordantes dans la région de Kitshanga font savoir que les manifestants disent craindre que ces soldats de la paix facilitent l’infiltration des rebelles du M23 dans les entités de Kitshanga, jusqu’à non affectées par la guerre d’agression que le Rwanda impose à la RDC sous le label de ce mouvement politico-militaire, (M23).
Par ailleurs d’autres sources font croire que ce contingent indien de la MONUSCO serait victime d’une campagne de diabolisation, alimentée dans les réseaux sociaux, et faisant ainsi croire à la population que ceux-ci seraient en complicité avec les rebelles du M23, auteurs de la crise sécuritaire grandissante dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo,(Nord-Kivu).
Pendant ce temps, les autorités politico-administrarives et militaires du territoire de Masisi demeurent calme à ce sujet. Néanmoins, la société civile du groupement Bashali a également exprimé, mardi 20 décembre, sa crainte vis-à-vis de l’installation des casques bleus dans la région de Kitshanga, redoutant ainsi que ceux-ci favorisent la traversée des rebelles du M23 dans ce territoire, pour le fait que leurs convois ne sont pas soumis au contrôle des Forces armées congolaises, instauré dans le but de prévenir contre toute infiltration des rebelles.
Il sied de noter qu’aucun dégât matériel n’a été signalé à Kitshanga au cours de cette scène de protestation contre l’installation du contingent indien des casques bleus dans cette entité.
Siméon SEMASAKA