Plus de quatre (4) attaques des hommes armés ont été signées à l’espace de douze (12) moi à la barrière de Kyambogho située à l’entrée Sud de la ville de Butembo en territoire de Lubero dans la province du Nord Kivu.
La dernière est celle survenue la nuit mercredi 12 à ce jeudi 13 janvier 2022, et qui a coûté la vie à quatre (4) personnes dont deux (2) militaires des Forces Armées Congolaises et deux miliciens présumés mai-mai.
Consécutivement à ces attaques rebelles devenues récurrentes à cette barrière, la nouvelle société civile congolaise (SNCC) de la localité de Ndando/Kyambogho par le biais de son président, Katsuva Mahamba demande aux autorités compétentes de délocaliser cette barrière suite au danger qu’elle représente à la population.
« En tout cas nous disons aux garçons de ne plus faire un acte pareil en tout cas nous sommes très inquiet. Notre décision est qu’on puisse délocaliser cette barrière, qu’on l’amène très loin de la population » a t-il dit.
En réaction à cette demande de la nouvelle société civile congolaise, l’administrateur militaire du territoire de Lubero estime qu’il n’est pas opportun de se lancer sur cette voie qui ne profite à rien au rétablissement de la sécurité dans cette région de Lubero.
Le colonel Ndonda Mandongo Donat rappelle tout de même que cette barrière demeure stratégique pour plusieurs opérations militaires ainsi que des services de renseignement.
Cet animateur de l’État de siège encourage cependant les acteurs de cette structure citoyenne à saisir le gouverneur militaire sur cette démarche, lui, n’ayant pas qualité et compétence d’en décider.
Richard Maliro