Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pressions du Nord-Kivu demande au gouvernement congolais, à la traque des auteurs, de libérer tous les détenus des manifestations anti-MONUSCO du 25 et 26 juillet 2022, qui s’étaient soldées par des morts et de casse pour exiger le départ de cette mission, jugée inactive et de trop en République démocratique du Congo.
Cette demande a été faite ce mardi 25 juillet dans la ville de Goma lors d’un point de presse, en commémoration du premier triste anniversaire de ce qu’ils qualifient le « Génocost ». Ceux-ci rappellent avant tout que toutes les victimes de ces dates, se sont rajoutées aux nombreuses autres oubliées de l’Est de la RDC.
« Le collectif des mouvements citoyens et groupes de pressions du Nord-Kivu informe l’opinion nationale et internationale que ça fait une année que les victimes du génocide congolais se sont ajoutées à travers l’action anti-MONUSCO qui nous a coûté plus d’une quinzaine de nos concitoyens, abattus par la MONUSCO à Goma, Beni et Butembo sont certains de nos compatriotes restent en detention, une année après et les auteurs n’ont jamais répondu de leurs actes devant la justice, et aucune reparation prévue jusque-là pour les victimes de ces actes », renseigne ce collectif.
Et de poursuivre : « Au-delà de l’action anti-MONUSCO, s’ajoute la journée de 2 août 2023 consacrée à la commémoration du Génocide et des coûts en RDC « Génocost », pour expliquer les viols systématiques des femmes et d’enfants congolais, les massacres continus des civils et d’autres atrocités commises contre les populations dans l’Est de la RDC pour l’exploitation des ressources naturelles, constituent un crime de génocide que la Communauté internationale ignore intentionnellement », scelle les mouvements citoyens et groupes de pressions.
Face à ces faits décrits et oubliés, le collectif demande au gouvernement congolais d’envisager une réparation digne des familles de toutes les victimes, aux côtés de la traque des auteurs et libération de toutes les personnes arrêtées lors de ces manifestations de deux jours.
Ils appellent les autorités à construire un marbre en mémoire de toutes les victimes et surtout, d’interdire la circulation des véhicules de la mission onusienne sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu, et des engins du système des Nations unies du 25 juillet au 3 août.
Guerschom Mohammed Vicci