Lors d’une réunion de haut niveau tenue jeudi dernier en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, la Banque ougandaise de développement (UDB) a noué des partenariats stratégiques, visant à renforcer son rôle de catalyseur du développement durable en Ouganda.
Sous la direction de Felix Okoboi, président du conseil d’administration, et de Patricia Ojangole, directrice générale, l’UDB a engagé des discussions fructueuses avec des acteurs clés tels que le ministre ougandais des Finances, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Fondation Bill & Melinda Gates, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de commerce et de développement (TDB).
Mme Ojangole a souligné l’équilibre délicat que les banques nationales de développement doivent trouver entre performance financière et impact sur le développement. « Notre principale priorité en tant qu’UDB, est l’impact sur le développement ; la rentabilité est un moyen d’assurer la pérennité de la banque à long terme », a-t-elle déclaré, réaffirmant l’engagement de l’UDB à soutenir les secteurs négligés comme les PME.
Le ministre Musasizi a salué le rôle crucial joué par les banques nationales de développement, comblant les lacunes laissées par les banques commerciales et offrant des capitaux patients et à long terme à des taux préférentiels. Il a réitéré le soutien indéfectible du gouvernement aux initiatives stratégiques et financières de l’UDB.
M. Okoboi a lancé un appel aux partenaires présents pour qu’ils se joignent aux efforts de l’UDB visant à augmenter son bilan, essentiel pour intensifier ses interventions dans les infrastructures et la syndication à grande échelle.
Les intervenants ont unanimement souligné l’importance de la collaboration transfrontalière. M. Tadesse a insisté sur le fait que les banques nationales de développement crédibles attireront plus facilement des partenaires régionaux et mondiaux, pour cofinancer des projets. M. Fall a exhorté ces banques à se doter de solides systèmes de gestion des risques, afin de renforcer leur attrait auprès des institutions financières régionales et mondiales.
La numérisation rapide de la finance et l’atténuation des changements climatiques ont également été au cœur des discussions, les intervenants soulignant le rôle clé que peuvent jouer les banques nationales de développement avec le soutien nécessaire, dans le financement de projets verts en Afrique.
L’événement a mis en lumière la nécessité pour l’UDB, de poursuivre son expansion afin de mobiliser davantage de capitaux durables au service du développement ougandais, en tirant parti de partenariats stratégiques avec des acteurs régionaux et mondiaux.
Claudine N. I