La province du Kwango, en République démocratique du Congo (RDC), a été le théâtre de violents affrontements entre les Forces armées de la RDC et des insurgés du groupe Mobondo. Ces combats, qui se sont déroulés dans le groupement Makengo, territoire de Kenge, soulignent la persistance de l’insécurité dans cette région.
Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars, de violents affrontements ont éclaté dans le groupement Makengo. Les combats, qui ont duré plusieurs heures, ont opposé les FARDC aux insurgés Mobondo. Selon le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Ngemba, les forces armées ont finalement pris le dessus sur les insurgés.
Le bilan des affrontements fait état de neuf insurgés Mobondo neutralisés, douze armes de guerre récupérées par les FARDC, ainsi que des lances et des gris-gris. Du côté des FARDC, un militaire a été tué et trois autres ont été blessés ; ces derniers ont été évacués à Kinshasa pour recevoir des soins.
Après deux jours d’opérations de ratissage, le calme est revenu dans le groupement Makengo. Le Général-major Padiri Muhizi, commandant de la 11e région militaire et responsable des opérations, a tenu à rassurer la population de Kenge quant à la détermination des FARDC à rétablir et maintenir la paix dans la région.
Le groupe Mobondo est actif dans les provinces du Kwango, du Kwilu et du Maï-Ndombe. Il est impliqué dans des violences intercommunautaires qui déstabilisent la région. La situation sécuritaire dans le Kwango reste préoccupante, et les efforts des FARDC sont cruciaux pour assurer la protection des civils et le retour à la stabilité.
Ces affrontements soulignent la nécessité d’une action continue pour lutter contre les groupes armés et rétablir la paix dans l’est de la RDC. Les efforts des FARDC, ainsi que le soutien des autorités et de la communauté internationale, sont essentiels pour assurer la sécurité des populations et favoriser le développement de la région.
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Yannick Warangasi