Les taxis-motos nocturnes offrent une opportunité significative de revenus aux motocyclistes de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon les motocyclistes du centre-ville de Bunia, le tarif d’une course de taxi-moto nocturne peut atteindre le double, le triple, voire même le quadruple du prix habituel, qui varie entre 1 000 FC et 2 000 FC durant la journée, en fonction de l’heure.
En plus de générer des revenus importants, les motocyclistes aident les personnes en difficulté sur la route, notamment celles en état d’ivresse, en les raccompagnant chez elles et en alertant la police en cas de comportements suspects durant la nuit.
Ils expliquent également que les motocyclistes se divisent en deux catégories : ceux qui travaillent comme taximen avec une approche commerciale structurée, offrant des services de transport fiables, et ceux qui se consacrent à aider leurs collègues malfrats confrontés à des situations délicates.
Par ailleurs, ils mettent en lumière les nombreuses difficultés auxquelles les motocyclistes font face durant la nuit, telles que le vol de leurs motos et les fusillades menées par des malfrats.
Les tentatives de vol échouent souvent dans les domiciles des habitants, et les motocyclistes sont fréquemment victimes d’accidents de la route. Cela complique encore davantage leur travail et met en danger leur sécurité.
Après des incidents d’accidents, il est malheureusement courant d’observer que les propriétaires des véhicules impliqués prennent la fuite, laissant les motocyclistes dans une position particulièrement vulnérable, sans soutien ni recours pour faire face aux conséquences de ces incidents.
Ils lancent un appel aux services de sécurité et de défense pour qu’ils renforcent la sécurité nocturne. Cela permettrait aux motocyclistes d’exercer leur métier en toute sérénité, sans avoir à craindre pour leur sécurité.
Ils soulignent que cela contribuerait non seulement à protéger les motocyclistes, mais aussi à instaurer un climat de confiance au sein de la communauté.
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Chadrack Byaruhanga, depuis Bunia