Le public sportif de la ville de Butembo a une nouvelle fois été ce mardi 22 avril, victime du désordre orchestré par le responsable du stade André Van Nevel.
En effet, des poteaux du stade ont été remplacés en plein match, qui opposait l’As Macomin de Manguredjipa au FC Feu Rouge de Bulongo. Cette situation étrange a malheureusement conduit à l’arrêt de la rencontre, après qu’un de nouveaux poteaux en plastique a été détruit par un joueur, qui s’est retrouvé au fond du filet après avoir loupé une occasion au début de la seconde mi-temps.
Plus de 2000 spectateurs passionnés de football présents au stade ont été contraints de rebrousser chemin, alors que le FC Feu Rouge menait déjà au score par un but à zéro.
Très énervés, ces amoureux du football ont exprimé leur indignation face à cette situation chaotique. Certains n’ont pas hésité de traiter de tous les maux M. Otto, le responsable des installations et mari de Mme Ghislaine Kenge Van Nevel, la patronne du stade. D’autres encore ont réclamé le remboursement des billets qu’ils ont achetés, étant donné qu’ils ont été privés de l’intégralité du match.
Joint à ce sujet, le président de la LIFNOKI, M. Eldé Vakatsuraki a déclaré ne pas comprendre comment une telle situation a pu se produire, et s’interroge sur les motivations d’interruption de toute une compétition nationale.
Il a annoncé qu’il réunirait d’urgence son comité, pour prendre des décisions appropriées. « Je crois qu’on doit arrêter définitivement de jouer dans ce stade », a lancé Eldé Vakatsuraki.
Se confiant à la presse juste après cet incident, M. Otto a présenté ses excuses au public sportif pour ce qu’il a qualifié d' »imprudence ». « On a installé des poteaux en plastique, malheureusement, les ingénieurs n’ont pas fait le travail qu’il fallait et je demande pardon », regrette Monsieur Otto.
Pour rappel, lors du premier match joué ce même mardi dans les installations sportives, le FC Magheria Kahala et l’As Rwenzori s’étaient séparés sur un score nul d’un but partout. La question demeure : les rencontres vont-elles continuer dans ce stade controversé ? Comme diraient les Anglais : « Wait and see ! ».
Richard Maliro