Trois pays de la Communauté de dévéloppement de l’Afrique australe (SADC) dont l’Afrique du sud, la Tanzanie et le Malawi se sont engagés dans le déploiement de premières unités de la force de la SAMIDRC d’ici le 30 novembre, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Ceci, après l’adoption de la résolution sur le déploiement par le Comité ministériel de l’organe (CMO) vendredi 03 novembre à Luanda, qui statuait sur la crise sécuritaire dans la partie orientale de la RDC. Le Secrétariat de l’organisation sous-régionale a été chargé de prendre langue avec la Commission de l’Union africaine, pour solliciter un appui matériel et financier de la mission.
Représentée par le Vice-premier ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba, le ministre d’état en charge de l’intégration régionale, Mbusa Nyamwisi aux côtés du représentant du chef de l’État, Serge Tshibangu et de hauts gradés des FARDC, la délégation congolaise a éclairé les membres de la SADC sur « les crimes et massacres que commettent le M23 et le RDF sur le territoire congolais ».
Dans la même optique, toutes les preuves du rapport sur les exactions du M23/RDF ont été mises à la disposition du CMO, dont des images des drones montrant des prisonniers ont été fournies au Secrétariat exécutif pour que cela soit inscrit dans les rapports.
Après débats, le Comité ministériel de l’organe a adopté le rapport à soumettre aux chefs d’États de l’organe de sécurité et de défense de la SADC, durant le sommet prévu ce samedi 04 novembre à Luanda.
Au-delà du voeu de voir tous les États membres de la SADC soutenir les efforts du maintien de la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo par la contribution des personnes et matériels, le CMO a adopté la résolution sur le retrait de différentes missions du maintien de la paix encore sur le territoire de la RDC avant décembre 2023 dont la MONUSCO, qui devra s’engager sur la dynamique du retrait progressif.
Guerschom Mohammed Vicci