La Mission de la Communauté de dévéloppement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo (Samidrc) a annoncé ce lundi 08 avril, la mort de quatre militaires déployés à l’Est pour combattre les terroristes du Mouvement du 23 mars, M23 soutenus militairement et matériellement par le Rwanda.
Dans son communiqué qui renseigne que trois de ces soldats qui ont péri sont de nationalité tanzanienne et un Sud-africain, rapporte que ces hommes ont perdu la vie à la suite d’un obus tombé près de leur camp. « Ce malheureux incident s’est produit après qu’un obus de mortier hostile est tombé près du camp où ils séjournaient ».
Ces militaires tombés dont trois tanzaniens et un Sud-africain, ont reçu ce lundi, des hommages du Commandant de la force terrestre et Commandant des opérations des Forces armées de la République démocratique du Congo, le Lieutenant-général Fall Sikabwe, avant leur rapatriement dans leurs pays respectifs.
Aux côtés de ces morts, trois autres blessés poursuivent des soins appropriés dans des structures sanitaires en ville de Goma. Tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés, la SADC présente ses condoléances aux pays touchés.
« Nos plus sincères condoléances vont aux familles et aux gouvernements de l’Afrique du sud et de la République-unie de la Tanzanie pour cette perte irremplaçable », écrit-il dans un message sur son X.
Alors que la SADC regrette ses pertes, la Monusco choisit une autre voie. Selon un document interne de la mission onusienne en RDC consulté par nos confrères de l’AFP, les troupes indiennes engagées dans l’opération Springbok menées conjointement avec les FARDC, ont abandonné leurs positions à la merci des terroristes du M23/RDF. « Au moins trois positions défensives » ont été abandonnées par les troupes indiennes et « prises par le M23 et l’armée rwandaise (RDF) », décrit le document consulté.
Les confrères indiquent que le document fait egalement mention d’une situation sécuritaire de plus en plus intenable, avec des terroristes qui ont atteint les péripheries de la cité stratégique de Sake.
« D’autres éléments armés ont été répérés dans le Parc national des Virunga et menacent de couper la route Goma-Sake », renforce le document. Cette menace devient alors sérieuse. Si ce sont les M23/RDF qui ont été visibles dans le PNVi, les Forces loyalistes et les Wazalendo devront ainsi intervenir pour éloigner cette inquiétude.
Pourtant, lors de la mise en place de l’opération Springbok en 2023, le commandant de la Force de la Monusco, Octávio Rodrigues de Miranda avait rassuré que les troupes engagées pour défendre la ville de Goma et la cité de Sake, ne devraient jamais abandonner leus positions.
Guerschom Mohammed Vicci
