Le président de la commission de l’union Africaine, Moussa Faki Mahamat, s’aligne derrière une solution politique à la crise sécuritaire dans la partie orientale caractérisée ces derniers mois par la resurgence des terroristes du M23 dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo en province du Nord-Kivu.
Interrogé par nos confrères de RFI et France 24 ce dimanche 20 novembre, le président de la commission de l’Union Africaine estime qu’il faut que des solutions politiques soient trouvées afin we limiter ce bain de sang qui a longtemps duré.
« Cette situation n’est malheureusement pas nouvelle. Depuis pratiquement plus de deux décennies, l’Est du Congo est en trop. C’est éprouvant pour le peuple congolais, c’est éprouvant pour son voisinage, c’est éprouvant pour l’ensemble du continent. Dans ce genre de conflit, nécessairement, il faut trouver une solution politique », explique Mahamat Moussa.
Il estime que le processus en cours de Nairobi et les efforts consentis par le président Angolais Joao Lourenço aboutiront à des solutions idoines à cette crise qui met en mal le continent tout entier et pas seulement la région.
Le président de la commission laisse le libre arbitre à Kinshasa de choisir les participants au processus de paix de Nairobi. Néanmoins, Mahamat Moussa Faki suggère que ce processus soit plus inclusif afin de reconquérir la paix.
Pendant ce temps, le doute plane sur la tenue du troisième dialogue entre le gouvernement congolais et les groupes armés à Nairobi. Des sources diplomatiques préconisent la création des « conditions positives » pour que les pourparlers se tiennent entre les deux parties.
Guerschom Mohammed Vicci