Des voix se lèvent de partout, à travers la province du Nord-Kivu en particulier et du territoire national congolais en général pour apporter du soutien aux militaires des forces armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, engagés dans les combats contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda voisin, dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, au Nord-Kivu.
Des forces vives, sociales et politiques se mobilisent du jour au lendemain pour pousser l’armée régulière à aller au bout de l’ennemi. D’ailleurs, ce mardi 14 juin, le président de l’assemblée nationale a annoncé la mobilisation par les élus nationaux d’au moins 200 mille dollars américains pour soutenir les militaires au front.
Pour le secrétariat exécutif provincial du Nord-Kivu du parti politique, « Engagement pour la citoyenneté et le développement » (ECIDé) de l’opposant Martin Fayulu, cette mobilisation nationale à soutenir les FARDC au front n’est pas synonyme du « soutien à l’état de siège » qui a prouvé ses limites à restaurer la paix dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
« Il doit être compris que le soutien aux FARDC n’est pas synonyme de soutien à l’état de siège » a déclaré l’Ecidé dans un communiqué de presse qu’il a rendu public à Goma ce mardi 14 juin, consécutivement à la précarité de la situation sécuritaire dans le Ruthsuru, après l’occupation de la cité de Bunagana par les rebelles du M23.
Ce parti de l’opposition radicale congolaise demande cependant au gouvernement congolais de mettre fin à toute forme de coopération et relation avec ses voisins notamment le Rwanda et l’Ouganda indexés dans la crise qui sévit à l’Est du pays.
Didy