Une accalmie précaire est observée dans les zones des combats à l’Est de la République démocratique du Congo, mais le risque d’une reprise des hostilités reste réel, a expliqué mercredi 19 avril, l’envoyé spécial de l’ONU dans la région de grands-lacs au Conseil de sécurité.
« Au moment où je prends la parole, une légère amélioration est à noter. Sur le plan militaire, une accalmie fragile s’est installée à l’Est de la RDC. Les jours se succèdent sans affrontements majeurs. Entre l’armée de la RDC et le Mouvement du 23 mars, un fragile cessez-le-feu semble tenir », a souligné Huang Xia.
Mais en contrepoint de ces quelques avancées, de sérieux risques persistent : « le retrait du M23 des localités occupées reste partiel, le désarmement et le cantonnement de ses combattants se fait attendre, et une solution politique négociée tarde à se matérialiser. Dans ce contexte, le risque d’une reprise des combats reste réel. »
L’Envoyé spécial de l’ONU estime nécessaire que le Conseil de sécurité et l’ensemble des partenaires de la région, renouvellent et renforcent leurs efforts pour favoriser une réelle baisse des tensions, et soutenir les efforts de la région pour mettre fin à la crise.
Keren Miburo