Depuis deux semaines, des combats ont pris une allure offensive et déterminante dans le territoire de Masisi, précisément autour de la cité stratégique de Sake, considérée jusqu’ici comme le dernier verrou pour atteindre la ville de Goma, tant convoitée par les forces de l’Alliance Fleuve Congo, que Kinshasa appelle des terroristes. Ces forces semblent être très déterminées, les échecs cuisants de la coalition gouvernementale sur plusieurs fronts l’indiquent.
Kinshasa sait que neutraliser militairement les Forces de l’alliance qu’ils appellent les terroristes du M23, fragiliserait le pouvoir de Kigali. De ce fait, le Gouvernement congolais a mis le parquet pour toucher la sécurité du Rwanda, qui perd chaque jour des hommes dans ses velléités expansionnistes.
Ayant déjà fait savoir son intention de réunir le Parlement pour obtenir l’autorisation de déclarer la guerre au Rwanda, Tshisekedi ne lésine plus sur aucun détail : des armes lourdes de tous les calibres, des obus pur les avions de combat dont Sukhoi Su-25 ainsi que des drones, sans parler des armes individuelles ont été servies aux Forces armées de la République démocratique du Congo, pour faire cette guerre. D’autres matériels militaires de dernières générations ont été acquis par Kinshasa, pour accroître la capacité de défense de l’armée loyaliste.
Pour Félix Tshisekedi, « La solution pour la paix en RDC, c’est de faire la guerre à Paul Kagame » et pour y arriver, Kinshasa est prête de passer par toutes les voies. Aux côtés de celles-ci, les troupes de la SADC (Samidrc) ont été appelées, pour appuyer les FARDC dans cette guerre. Cependant, depuis le début de cette semaine Kinshasa par le ministre Congolais des affaires étrangères, Christophe Lutundula, a fait savoir qu’ils envisagent déjà là sortie de cette crise par un dialogue et il a ajouté que les conditions d’un dialogue doivent être réunis, comme préalable. Du côté des rebelles, par une lettre publiée hier par le M23, ils disent qu’ils sont aussi prêt à dialoguer.
Dans un document, »Diaspora News Publication », une organisation basée à Londres revèle que « des quantités importantes de munitions ont été acquises, surtout des bombes incendiaires, des bombes à fragmentation, des bombes anti-pistes et des bombes à sous-munitions », acquis récemment par Kinshasa pour fragiliser à tout prix le pouvoir de Kigali. « Le président congolais a l’ambition d’agresser militairement le Rwanda qu’il considère toujours comme responsable de la déstabilisation de la région », lit-on dans cette analyse.
Elle renseigne que sur terrain, les positions militaires n’ont pas bougé sur terrain entre les deux parties en conflit. Des bombes tombent chaque jour tant dans la cité stratégique de Sake, où des blessés sont enregistrés en cascade depuis le retour des hostilités et la même situation est observée sur les collines de Karuba et de Mushaki, où l’armée tente de mettre une pression sur les forces de l’alliance Fleuve Congo grâce à ses avions mis en contribution, depuis l’avènement de cette guerre.
Les troupes de la SADC dont les Forces tanzaniennes et Sud-africaines, ainsi que des Forces de défense nationale du Burundi, des groupes d’autodéfense et des mercenaires combattent aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo, pour concrétiser les envies de Kinshasa. Kinshasa pour rassurer la population de l’Est a dit hier par le VPM et ministre de la défense Jean-Pierre Bemba, qu’ils ont tout mis en œuvre pour récupérer intégralement SAKÉ et protéger la population civile.
La rédaction