Au moins vingt journalistes oeuvrant dans des stations radios, télévisions et de la presse en ligne de Goma au Nord et Sud-Kivu, participent à une session de formation sur le continuum et la déconstruction des discours de haine du 23 au 26 avril 2024 soit pendant 4 jours en ville de Goma, organisée par la coopération Allemande et la Deutsche Gesellschaft Für internationale Zusammenarbeit (GIZ)
Alain Alame, expert technique en charge de la sensibilisation et de la communication à la GIZ, a signifié que cette formation a pour objectif : inititer les professionnels des médias à identifier l’origine d’un discours de haine dans communauté, et comment le détecter à travers les écrits, symboles ou des sons et des images.
« Le discours de haine a vraiment des conséquences ravageuses au niveau de la région de Grands-lacs et en RDC. Elle crée des conflits latents. Cette formation va permettre aux journalistes à réduire les discours de haines. Leur mode de diffusion, c’est à travers les réseaux sociaux dont Facebook, Twitter, WhatsApp et disputes entre individus », a-t-il laissé entendre.
Esdras Tsongo, formateur et chercheur dans la vérification des faits au sein de Meta et code for Africa qui a exposé sur la désinformation, a appelé les journalistes au bon sens dans la vérification des informations, avant de les mettre à la portée du public.
« Tout journaliste est sensé vérifier toute information quelle que soit son origine, avant sa publication. Cela permet de lutter contre la désinformation », peut-on retenir de cet expert en fact-cheking.
Après différents exposés sur la lutte et la vérification contte la désinformation, nombreux participants ont avoué recouvrir aux techniques de la vérification des faits dans l’exercice de leur travail au quotidien, en vue de fournir une information fiable à la population congolaise.
Il faut noter que le GIZ encourage toutes les initiatives visant la promotion de la Paix pour la stabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo, sans distinction de race et de genre.
Signalons ici que cette formation a connu la participation des membres du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) et ceux de l’Union nationale de la presse du Congo, UNPC section provinciale du Nord-Kivu, en vue d’échanger largement sur des sujets courants autour de la vérification des faits, afin de donner une nouvelle orientation aux professionnels des médias pendant la récolte, le traitement, analyse et diffusion des informations au public.
La Rédaction