Le conseil communal de la jeunesse de Karisimbi accorde un ultimatum de 48 heures aux autorités ayant la sécurité dans leurs attributions, afin de retrouver l’enseignant Jean-Bosco Kabanza N’senga, kidnappé depuis le 2 mai dernier.
Dans une interview accordée à la presse ce vendredi 9 juin, Claude Rugo, son président, dit prévoir des actions de grande envergure si cet enseignant de géographie au collège Mwanga, n’est pas retrouvé.
Celui-ci regrette que l’enseignant Jean-Bosco Kabanza N’senga soit gardé entre les mains de ses ravisseurs pendant plus d’un mois, alors que certains auteurs de son enlèvement sont identifiés.

« Nous nous posons la question de savoir comment un enseignant peut disparaître. Il est en train de partir dans le deuxième mois sans aucune intervention de qui que ce soit, alors que nous avons les services de sécurité. En outre, nous savons les présumés auteurs de cette disparition qui ont été dénoncés, mais jusqu’à présent, on n’est pas en train de sentir la justice », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre :
« Nous avons besoin de retrouver notre papa Kabanza, rien que sa présence. Il a besoin d’être à côté de sa famille. En tout cas, on joue un rôle supplétif aux enseignants parce qu’il n’y a pas longtemps que les enseignants du collège Mwanga et tant d’autres, avaient réclamé sa libération sans condition mais jusqu’aujourd’hui, on ne sent pas l’implication totale des autorités. Raison pour laquelle, nous aussi comme jeunesse de la commune de Karisimbi et de Goma, nous accordons un ultimatum de 48 heures aux autorités en vue de solliciter leur implication pour que notre papa Kabanza puisse revenir dans sa famille », place Claude Rugo.
Au même moment, cette structure juvénile demande à la justice de diligenter des enquêtes sérieuses, dans le but de dénicher d’autres auteurs du kidnapping de l’enseignant, et qu’ils soient punis conformément à la loi.
En rappel, c’est depuis le 2 mai dernier que Jean-Bosco Kabanza N’senga, enseignant de géographie au collège Mwanga avait été kidnappé, alors qu’il revenait du lieu de son travail.
Yannick Warangasi, à Goma