La Dynamique des femmes juristes (DFJ) et le Sowers of new hope en collaboration avec ONU femme ont présenté ce mardi 18 juillet à Goma, quelques résultats obtenus et difficultés rencontrées après lancement du projet dit de « réforme et dissémination des textes de loi en faveur des femmes entrepreneures », dans certaines villes de la République démocratique du Congo dont Kinshasa, Lubumbashi, Goma et Matadi.
Il s’agit d’une initiative du gouvernement congolais, financée par la Banque mondiale dans le cadre du Projet d’appui au développement des micros, petites et moyennes entreprises (PADMPME). Ce projet vise d’abord à améliorer le climat d’affaires des femmes entrepreneures, afin que celles-ci arrivent à connaître les lois qui les régissent, et les modalités de paiement de taxes.
À en croire madame Pamela Nkenda, point focal du projet PADMPME, au cours de la réalisation de ce projet, une structure a été mise en place par la DFJ avec l’ONU femme, dans le souci de disséminer les textes et lois en faveur de l’entrepreneuriat féminin. Il s’agit de l’Alliance communautaire pour l’entrepreneuriat des femmes (ACEF).
« Ce projet vise à ce que le climat des affaires soit sain et pour qu’il soit sain, il faudrait que les femmes arrivent d’abord à connaître quelles sont les lois qui les régissent et quelles sont les modalités par exemple, de paiement de taxes. Beaucoup de femmes travaillaient sans savoir les lois qui les protègent ou les taxes qu’elles doivent payer », indique madame Pamela Nkenda de la DFJ.
Pour madame Sandra Kange, coordonnatrice de Sowers of new hope, les femmes entrepreneures qui ont désiré de quitter l’informel vers le formel, se sont d’abord appropriées cette campagne, avant d’être formées sur les plaidoyers et les généralités sur l’entrepreneuriat.
Ces structures feminines appellent pour ce faire, les hommes à apporter leur soutien et à encourager l’entrepreneuriat féminin.
Dans la province du Nord-Kivu, ces organisations ont rencontré d’énormes difficultés au cours de cette sensibilisation, dont le retard dans l’obtention des documents pour la formalisation des entreprises féminines.
C’est ainsi qu’elles demandent au gouvernement provincial, de créer un guichet unique de paiement des taxes, de revoir à la baisse le taux des taxes en faveur de la femme entrepreneure et à la mairie de Goma, de revoir à la baisse et uniformiser ses taux des taxes.
Yannick warangasi, à Goma