Comparativement à la période avant l’état de siège, la criminalité connait une croissance inquiétante. Cette comparaison a été faite ce jeudi 11 avril par la député provinciale Diane Majune, au lendemain du braquage qui a coûté la vie à plus de trois personnes à l’entrée président, non loin du cabinet du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
La suppléante de Désiré Birihanze, ministre sortant de Petites et moyennes entreprises interpelle les autorités militaires et policières qui gèrent sous cette période exceptionnelle, sur leur responsabilité première : celle de protéger les civils et leurs biens.
« La situation d’insécurité que nous traversons aujourd’hui sous état de siège, dépasse celle que nous avons vécue jadis sous la gestion des civils », explique la député provinciale, qui regrette que certaines personnes qui se font passer pour des Wazalendo, commettent des barbaries qui ternissent l’image de « vrais » qui défendent la patrie face à l’agression rwandaise.
Diane Majune recommande que les auteurs de ce braquage soient rapidement déférés devant la justice, bien que la sentence ne peut ramener en vie, toutes les personnes déjà tuées suite à la barbarie humaine, qui se porte en merveilles à Goma.
Signalons ici qu’en moins de 24 heures, au moins dix personnes ont été lâchement abattues en pleine ville de Goma, dont le braquage de ce mercredi et le meurtre de trois jeunes garçons mardi dans le quartier Majengo ne sont que des images sombres des actes criminels perpétrés par des porteurs d’armes.
Guerschom Mohammed Vicci