Vital Kamerhe est le candidat de l’Union sacrée de la nation au poste du président de l’Assemblée nationale. Ceci est le résultat de l’élection primaire qu’à organisé mardi 23 avril à Kinshasa, cette plateforme politique.
Cela a permis à l’Union sacrée de départager ses trois candidats, désireux de diriger le parlement congolais au cours de la législature 2024-2028. Il s’agissait de Lukwebo Bahati Modeste, Kamerhe Lwakanyiginyi Vital et Mbosso N’kodia Mpwanga Christophe.
Élu face à ses deux concurrents, l’ancien Président de l’Assemblée nationale sous Joseph Kabila (2006-2009), est celui qui a visiblement convaincu les députés avec son discours de cinq minutes accordées à chaque candidat pour convaincre les élus, lors de la campagne précédant le vote.
Vital Kamerhe s’est dit être engagé à faire du contrôle parlementaire son cheval de bataille : » Nous allons renforcer le contrôle parlementaire. Nous l’avons fait dans le passé »
Néanmoins, son dernier mot aux députés nationaux : « Que je gagne ou que je perde, je resterai loyal au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo». Kamerhe rappellait-il par ce mot, son périlleux parcours aux côtés de Félix Tshisekedi, ses années sombres au sein de l’USN ou le fait qu’il soit vraiment le pacificateur jusqu’au bout ? S’interrogent plusieurs langues sur la déclaration du surnommé « Pacificateur ».
Mboso Nkodia s’était réjoui lors de la campagne, d’avoir augmenté le salaire des députés qui était à 4000$, à l’époque de Kabila. Il a déclaré que sous son précédent mandat, les élus nationaux ont acquis des jeeps (Hyundai) Palissade : « Vous savez maintenant ce que vous touchez aujourd’hui ».
« À mon arrivée à l’Assemblée nationale, j’ai trouvé des dettes et des dossiers existent. Nous avons mis en place un système de sécurité sociale, qui permettra aux parlementaires de vivre dans les meilleurs conditions à la fin de leurs années », s’est félicité Christophe Mboso devant les députés de la majorité.
Bahati Lukwebo par ailleurs s’est dit s’engager : « à rehausser le prestige de l’Assemblée, mettre un accent particulier sur la diplomatie parlementaire, améliorer les conditions salariales et sociales des députés, leurs assistants et les administratifs avec attention particulière aux soins médicaux ».
Tous ces beaux discours n’ont pas suffi pour convaincre les élus nationaux, pour mettre un terme à la difficulté de trouver un candidat unique, qui a clairement laissé entrevoir le malaise qui ronge la famille politique de Félix-Antoine Tshisekedi.
Marcus Akenda