Des jeunes de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, se sont réunis ce mardi 09 mai au terrain de l’Institut supérieur de commerce dans un deuil collectif, en mémoire des victimes de récentes inondations de Kalehe en province du Sud-Kivu.
Ces jeunes de tout bord ont allumé des bougies, accompagnées des chants de détresse, pour compatir avec toutes les familles éprouvées suite à ce drame, le deuxième dans moins d’un quinquennat (5 ans) depuis le dernier passage à 2019, de triste mémoire.
À en croire Dépaul Bakulu, l’un des organisateurs de ce deuil et membre du collectif Goma actif, ce deuil a servi de solidarité et de compassion en faveur de toutes les populations de Kalehe, victimes des inondations.
“Nous avons tenu ce deuil en guise de solidarité, compassion et dignité avec les populations de Kalehe qui ont subi une situation tragique liée à la catastrophe naturelle, qui a emporté beaucoup de vies. C’est une façon de leur exprimer notre solidarité”, explique Dépaul.
Cet activiste renseigne que ce deuil ne constitue qu’une première dans une série d’activités. La prochaine étape, selon lui, consistera au lancement d’une campagne de soutien aux familles des victimes.
“Ça, c’est le début. On va lancer la campagne “SOS Kalehe”, pour collecter les habits, les fonds et tous les matériels pour venir en aide aux compatriotes de Kalehe”, précise-t-il.
Dépaul Bakulu invite la population à s’approprier d’avance cette campagne, afin de venir au secours de ces familles, qui ont perdu au-delà des êtres chers durant ces inondations.
Pour pallier des cas similaires dans les années à venir, cet activiste a souhaité voir le gouvernement de la République démocratique du Congo “se revêtir de sa robe de responsabilité”, dans le souci d’établir un “plan de contingence”, lié aux catastrophes naturelles dans des milieux à haut risque.
Guerschom Mohammed Vicci