La Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAMIDRC) a entamé depuis le mardi 29 avril dernier, son retrait de l’Est de la République démocratique du Congo, où elle était déployée depuis décembre 2023.
La SADC indique dans son communiqué du 1er mai, que ce retrait se fait non seulement conformément à la directive du Sommet extraordinaire des chefs d’État et de Gouvernement tenu le 13 mars dernier, mais aussi selon l’engagement pris entre les chefs des forces de défense des pays contributeurs de troupes et les dirigeants de l’Alliance fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC-M23), signé le 28 mars de cette année.
Malgré ce retrait, la Communauté de développement de l’Afrique australe affirme rester engagée dans les efforts « diplomatiques » et « politiques » pour la résolution durable de la crise dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Déployée à l’Est de la RDC le 15 décembre 2023, les troupes de la SAMIDRC composées essentiellement des militaires du Malawi, de l’Afrique du Sud et de la République-unie de la Tanzanie, avaient un mandat offensif, en succession à la Force régionale de l’East africain community (EAC-RF) qui avait installé une zone tampon entre les rebelles du M23-AFC et les FARDC, autour de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu.
Malheureusement, le déploiement de la SAMIDRC n’a pas empêché l’avancée fulgurante des rebelles du M23-AFC. Depuis fin janvier, la rébellion a pris le contrôle des villes de Goma au Nord-Kivu, et de Bukavu au Sud-Kivu. Isolée dans des zones sous contrôle du M23-AFC, le mandat de la Mission de la SADC n’a pas été renouvelé par les chefs d’État et de gouvernement.
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