Au lendemain du premier anniversaire de l’état de siège au Nord-Kivu, le Conseil Urbain de la Jeunesse de la ville Goma note une montée en flèche de l’insécurité en province du Nord-Kivu et des violations des droits humains qui se caractérisent par un nombre en cascade d’arrestations dont sont victimes les citoyens ansi que certains acteurs politiques.
Dans un communiqué de presse rendu public ce samedi 7 mai, cette structure juvénile signale plusieurs irrégularités notamment l’activisme accru des groupes armés, la résurgence du M23, le phénomène 40 voleurs qui bat son plein, des pillages diurnes et nocturnes, la pérennisation des massacres en Ituri et au Nord-Kivu marquée par des tueries des civils innoncents, des déplacements massifs des populations qui ont abandonné certaines zones jusqu’à présent pour sauver leurs peaux.
« La période sous état de siège a aussi été caractérisé par plusieurs violations des droits humains et plus précisément des libertés publiques, des intimidations, des menaces et des arrestations de tous ceux qui critiquaient l’état de siège et les dérives des autorités militaires. Des mesures qui ont violé la liberté de circulation des citoyens et fragilisant davantage la cohésion sociale dans la ville de Goma. Les violations des droits de l’homme par certains éléments de la FARDC et de la police ont affaibli le climat de collaboration et de confiance entre les civils et les autorités militaires. » rétorque cette structure.
À ces faits décrits, le CUJ déplore également la non effectivité du programme de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion Communautaire et Stabilisation pour réduire l’insécurité et la non arrestation de tous ceux qui sont souvent pointés du doigt dans le soutien des groupes rebelles qui écument la province.
Tout en saluant la bravoure des forces de sécurité en collaboration avec des structures des jeunes dans la recherche de la paix, il plaide pour investissement logistique pour permettre aux militaires sur terrain de bien traquer les ennemis de la paix.
Le Conseil Urbain de la Jeunesse de Goma invite, par ailleurs, le gouvernement congolais à rendre effectif le P-DDRCS en désignant des animateurs compétents pour une réduction sensible des groupes armés étrangers que locaux qui menacent l’Est du pays et en mettant en place une justice transitionnelle pour faciliter la réconciliation nationale des populations qui partira de la base vers les autres structures provinciales que nationales.
Trésor wayitsomaya depuis Goma