Depuis sept ans, l’insécurité se porte toujours bien dans les régions de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri). Là-bas, les rebelles ougandais ADF ne cessent de massacrer les paisibles populations
Dans un rapport surnommé Yotama, exposé le jeudi dernier par le député national Tembos yatoma, à l’assemblée nationale, dressé par les deux frères, honorables Tembos Yotama et Mbeze Yotama, tous élus de la ville de butembo, ceux-ci dénombre au-moins 7000 personnes tuées depuis le début du carnage dans les régions précitées, depuis 2008.
C’était dans une motion d’information que l’élu du Nord-Kivu a exposé ces chiffres à l’Assemblée nationale. Il s’agit d’un rapport d’enquête qui comporte plus de 800 pages. Il y est également mentionné plus de 2230 attaques rebelles enregistrées dans les mêmes régions depuis 2008.
S’agissant de l’instauration de l’État de siège décrété par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, depuis le 6 mai 2021, afin de mettre en déroute l’ennemi, le Rapport Yotama estime qu’en dépit de cette mesure exceptionnelle, les rebelles ougandais ADF ne cessent de circuler en patrons et commettre leurs crimes. A en croire le député national Tembos Yotama, depuis janvier 2021, au-moins 1747 violences ont été répertoriées dans 160 agglomérations du Nord-Kivu et de l’Ituri, ainsi que plus de 360 attaques terroristes.
Rappelons que la ville de Beni avait été attaquée pour la première fois par les rebelles ADF, le 15 octobre 2014, quelques jours après l’attaque du territoire, le 02 octobre 2014.
Yannick Warangasi