L’Union africaine s’inquiète de la détérioration du climat sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo suite à la résurgence du mouvement terroriste du M23 soutenu par le Rwanda et appelle les belligérants au dialogue constructif pour réduire les tensions dans la région. Elle exige également « un cessez-le-feu » immédiat entre les deux parties.
A travers un communiqué du 30 octobre 2022, l’Union africaine invite les pays en conflit à la conformité au droit international mais également au respect des frontières à cette période de guerre.
Cette organisation régionale demande à la RDC et au Rwanda de privilégier les mécanismes de la paix pour réduire les menaces.
« Nous exhortons à toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif, dans le cadre du mécanisme existant, le cadre de la paix, sécurité et de coopération de l’Union africaine pour la RDC et la région et du dialogue de paix inter-congolais de la communauté de l’Afrique de l’Est. À cet égard les deux parties sont appelées à participer de bonne foi au troisième dialogue de paix inter-congolais qui se tiendra à Nairobi du 4 au 13 novembre 2022 », a-t-elle écrit.
Ainsi, cette institution africaine veut voir les deux pays mettre à valeur la feuille de route de Luanda dans le but de normaliser les relations politiques tendues depuis quelques mois pour la stabilité de la région menacée par ce conflit armé.
Il faut noter que plusieurs efforts ont déjà été fournis par les pays africains en voulant ramener les deux pays en conflit au rail en terme d’accords de paix et signés à maintes reprises mais la RDC vit toujours sous menace depuis plus de trente ans. Des menaces dont le Rwanda est toujours accusé d’être instigateur.
Trésor Wayitsomaya