Le ministre d’état et ministre de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi a plaidé pour une CIRGL basée sur les résultats, plus active et efficiente auprès du Secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région de grands-lacs.
Ceci ressort de l’audience que le ministre d’état a accordée à une délégation de la CIRGL, ce lundi 17 avril à Kinshasa. Le ministre d’état et ministre de l’intégration régionale a tenu à rappeler à ses hôtes l’implication de la République démocratique du Congo, dans la mise en place de cette organisation sous-régionale, de laquelle elle attend, en retour, le rétablissement effectif de la sécurité et de la paix dans sa partie orientale, secouée par la guerre depuis plus de deux décennies.
Mbusa Nyamwisi déplore que, depuis l’avènement de cette organisation en 2004, l’Est de la République démocratique du Congo n’a jamais soufflé les airs de la paix. Néanmoins, le ministre a reconnu que chaque à ses problèmes et que le seul moyen de les résoudre, était de passer par des échanges sincères entre les différents membres.
Malgré toutes ces difficultés, le ministre de l’intégration régionale a promis à la délégation de la CIRGL de se déployer, particulièrement pour la réactivation du volet Paix et Sécurité de cette organisation, afin de pallier les diverses crises qui secouent les pays concernés.
De son côté, João Samule Caholo, secrétaire exécutif de la CIRGL, pense que le ministre d’état a un rôle incontournable à jouer dans le retour de la paix et de la sécurité à l’Est de la République démocratique du Congo.
« Mbusa est un homme de terrain. Il a, grâce à son leadership, un grand rôle à jouer pour ramener la paix et la sécurité dans l’Est du Congo. », signifie-t-il.
Le secrétaire exécutif de la CIRGL s’est, par ailleurs, félicité de la nomination de Mbusa Nyamwisi au porte du ministre d’état et ministre de l’intégration régionale, lequel, estime-t-il, est le point focal de la Conférence internationale sur la région de grands-lacs.
Guerschom Mohammed Vicci