La République démocratique du Congo veut rendre plus contraignant l’accord-cadre d’Addis-Abeba, ce, après la mauvaise foi affichée par le gouvernement de Kigali, qui s’est déployé dans le sens de ne pas respecter les engagements inscrits dans cet accord.
C’est dans ce sens que le chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi est annoncé durant la fin de la semaine dans la capitale du Burundi, pour prendre personnellement part au onzième (11ème) sommet des chefs d’États et de gouvernement du Mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix et la sécurité et la coopération entre la RDC et la région de grands-lacs, prevu du 2 au 6 mai.
Lors du dernier conseil des ministres, le premier ministre Sama Lukonde a regretté que seule la République démocratique du Congo soit le seul pays à avoir respecté neuf (9) les résolutions imposées par laccord-cadre, qui s’était planché sur le bilan de la situation politique et des progrès enregistrés depuis la 10ème réunion de 2018.
“Ces efforts sont annihilés par la mauvaise foi du Rwanda à travers des infiltrations multiples et son influence directe sur ce mouvement des terroristes.”, regrette Sama Lukonde.
Dans ce sommet, la République démocratique du Congo devra introduire des amendements dans cet accord-cadre, dans le souci de le rendre plus contraignant vu que tous les pays signataires à respecter leurs engagements en les obligeant à fournir plus d’efforts dans la matérialisation des recommandations.
Signalons ici que le ministre d’état et ministre de l’intégration, Antipas Mbusa Nyamwisi est quant à lui, attendu au milieu de la semaine dans la capitale burundaise.
Guerschom Mohammed Vicci