Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres reconnaît qu’il reste encore beaucoup affaires dans le cadre du Mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération dans la région de grands-lacs, malgré le progrès jusque-là.
Il l’a fait savoir lors de son arrivée à Bujumbura, pour participer au 11ème sommet des chefs d’États et de gouvernement du gouvernement qui se tient dans la capitale burundaise. Le secrétaire général admet que la population congolaise, surtout celle de l’Est a beaucoup souffert avec des affres de guerre, qui ne font qu’endeuiller plusieurs familles, aux côtés d’un nombre incalculable de déplacés internes.
« Je crois qu’on a fait des progrès, c’est vrai, mais je crois qu’il faut reconnaître qu’il y a énormément à faire et surtout notre engagement avec le peuple congolais. Le peuple congolais a beaucoup souffert à cause de différents groupes armés et des terroristes de l’ADF, des exactions commises par le M23 », reconnaît le Secrétaire général des Nations unies.
Antonio Guterres pense que le moment est venu de mobiliser toute la « Communauté internationale », afin que les Nations unies appuient tous les efforts consentis au niveau tant de la sous-région que de l’Afrique toute entière, pour trouver des solutions au travers des initiatives africaines.
« Alors, il faut mobiliser toute la communauté internationale et le groupe des pays de grands-lacs a un rôle essentiel, la communauté de l’Afrique orientale a un rôle essentiel, l’Angola joue un rôle essentiel. Il faut que les Nations unies appuient en fond les initiatives africaines, pour aider à la solution des problèmes », estime-t-il.
Le Secrétaire général affirme que les Nations unies soutiennent les processus de Nairobi et de Luanda, en vue de les concrétiser et de s’assurer que tous les acteurs impliqués dans ces initiatives, ne les violent sous aucun prétexte.
Guerschom Mohammed Vicci