La Déclaration finale du 19ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Mouvement des non-alignés (MNA), qui s’est tenu à Kampala les 19 et 20 janvier 2024, accorde une place importante à la promotion des droits des femmes et des filles.
Dans ce document, les dirigeants du MNA réaffirment « l’importance de réaliser pleinement l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles d’ici 2030 ». Ils soulignent également que « la violence à l’égard des femmes et des filles, y compris les manifestations de violence extrême, continue d’être un obstacle majeur à la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes ».
À cet égard, les pays membres du MNA s’engagent à « unir leurs efforts et à continuer à combattre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles jusqu’à son élimination complète », en reconnaissant « l’importance d’impliquer les hommes et les garçons » dans cette lutte.
Cet engagement fort en faveur des droits des femmes traduit la volonté du Mouvement des non-alignés de faire de l’égalité femmes-hommes et de l’émancipation des femmes et des filles, une priorité dans ses actions. La Déclaration appelle également à des efforts accrus pour lutter contre la traite des êtres humains, un fléau qui touche de manière disproportionnée, les femmes et les enfants.
En réaffirmant que les droits des femmes sont des droits humains universels, le Sommet de Kampala envoie un signal positif quant à la détermination du MNA à œuvrer en faveur d’un monde plus juste et plus égalitaire, où les femmes et les filles peuvent vivre à l’abri de toutes les formes de discrimination et de violence.
Claudine N. I.