Un calme relatif règne depuis la journée de ce jeudi 16 novembre à Kibirizi, chef-lieu du groupement Mutanda, 48 heures après une psychose survenue suite aux récents affrontements entre les résistants Wazalendo et les terroristes du M23 à une vingtaine de kilomètres de Kibirizi centre en territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Pour Chirack Mafula, responsable du parlement des jeunes dans cette chefferie, cette accalmie s’explique par la reprise des activités socio-économiques dans la zone, mais aussi le mouvement des populations déplacées venues de Bambo, Kishishe, Kirima et ailleurs qui n’est pas visible dans l’agglomération.
Chirac Mafuta pense que la situation que traversent les populations victimes de cette agression, est douloureuse. Plusieurs enfants se sont séparés de leurs familles, malgré le fait qu’ils ont été accueilli dans des familles d’accueil, dans des écoles et d’autres dans des églises des territoires de Rutshuru, Masisi et Lubero.
“Pour aujourd’hui, il y a une accalmie à Kibirizi. Aucun mouvement des populations dans la zone, et certaines activités se déroulent. Nous espérons que dans deux ou trois jours, il y aura l’engouement au sein de la population. Certaines familles se sont dirigées loin d’ici comme à Kanyabayonga, Kirumba et ailleurs vont toutefois retourner afin de démarrer avec leurs activités”, précise Chirack Mafula.
Ce cadre de la jeunesse dans la chefferie de Bwito, lance un appel au gouvernement congolais de mettre en œuvre tous les moyens indispensables pour barrer la route aux agresseurs, qui veulent conquérir toute la chefferie.
Signalons que les terroristes du M23-RDF avaient repris depuis le mardi dernier, le contrôle de Kishishe, causant ainsi un déplacement massif des populations vers des villages voisins.
La Rédaction