Les cours sont suspendus durant semaine (de ce lundi au samedi 1er octobre 2022 : ndlr) dans les écoles du groupement Binza en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). La décision a été prise par le comité sous provincial de la sous division de l’Enseignement primaire, secondaire et techniques (EPST) de Rutshuru 4. Ce, à l’issue d’une réunion tenue le week-end dernier par le sous proved Dunia Kaneno Jean avec le chef de pools, les chefs d’antenne SECOP, les représentants du SYECO et des écoles conventionnées.
A en croire le secrétaire permanent du SYECO antenne de Binza, Ndisebuye Sebiguri, cette suspension momentanée des activités scolaires dans toutes les écoles de la place, intervient dans le cadre de se rallier au mot d’ordre de la société civile noyau territorial de Rutshuru, qui a demandé à toutes les écoles primaires et secondaires de fermer leurs portes pour compatir avec les déplacés de guerre venus des milieux occupés par les rebelles du M23.
« Ici, nous tenons à préciser au public que ce samedi 24 septembre, le chef de la sous division de l’EPST Rutshuru 4 a convoqué une réunion avec le comité sous provincial de notre province éducationnelle. À l’issue de cette réunion, l’assemblée nous a mandaté d’aller transmettre ce message au public qu’à partir de ce lundi 26 septembre jusqu’au samedi 1er octobre, tous les enfants et enseignants restent à la maison parce que nous avons constatés qu’à partir du lundi et mardi, il y aura encore des manifestations des mouvements citoyens. Nous avons dit que nous devons encore observer cette semaine et voir comment ça va évoluer », a-t-il fait savoir.
Il précise par ailleurs qu’une réunion d’évaluation est prévue le samedi prochain. C’est là que les enseignants de Binza décideront de la levée ou non, de la suspension des cours dans la région.
Il sied de noter que la coordination de la société civile du Nord-Kivu a appelé les populations des différents coins de la province à observer deux journées ville morte. Il s’agit de ce lundi et mardi 27 septembre 2022. L’objectif est d’inciter les Forces armées de la République démocratique du Congo à lancer des offensives contre le groupe « terroriste » du M23, qui occupe depuis plus de trois mois, la cité frontalière de Bunagana.
Richard Maliro