Dans une exclusivité avec Agora Grands Lacs, le conseiller principal en matière de l’agriculture, pêche et élevage au cabinet du Premier ministre Sama Lukonde, a fait savoir que lors des travaux des états généraux de l’agriculture, qui ont eu lieu le mois dernier à Kinshasa, des recommandations en ce sens ont été formulées.
Il est envisageable que l’agriculture, en République Démocratique du Congo, mue de son état actuel, qui est rudimentaire, vers un état semi-industriel ou même industriel, à en croire M. Jean Louis Kalamba Ngindu. Il rassure que le secteur agricole “ne sera plus oublié comme avant”. Surtout, avec le slogan des états généraux, selon lequel le sol devrait prendre sa revanche sur le sous-sol, le sol étant une ressource inépuisable.
Décidément, le gouvernement congolais réservera à l’agriculture une place importante dans les budgets des années prochaines. Bien que l’Etat aura son rôle à jouer, surtout dans l’assainissement du climat des affaires dans ce secteur, il encouragera aussi les fermiers individuels à se lancer dans la cadence. Sans pour autant ignorer que l’exécutif, pour y arriver, aura à compter sur les partenaires étrangers.
Le secteur agricole, en République Démocratique du Congo, est toujours en arrière. Les pratiques culturales, voire les infrastructures et intrants employés sont archaïques. Seuls les habitants de la campagne s’intéressent à l’agriculture. Les paysans qui font le champ et de l’élevage de bétail sont moins rodés au sujet des mises à jours dans ce secteur, qui devrait pourtant garantir l’avenir socio-économique du pays.
Il y a nécessité que des innovations soient apportées à l’agriculture, et qu’elles soient les plus vulgarisées dans le chef des paysans agriculteurs.
LUBIRI Félix