La délégation de la Commission internationale du bassin du Congo, Oubangui-Sangha (CICOS) conduite par le vice-président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Charles Assamba Ongodo a rencontré ce mercredi 20 septembre à Kinshasa, le ministre d’état en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.
Elle a plaidé auprès du ministre d’état pour que cette institution (CICOS) issue de l’accord de 1999 entre la République démocratique du Congo et les États membres de la CEMAC dont le Cameroun, la Centrafrique et le Congo, dispose d’un terrain le long du majestieux fleuves Congo, dans le souci de se doter d’un immeuble qui lui est propre.
Mbusa Nyamwisi et Charles Assamba sont également revenus sur des enjeux importants tels que la fluidité des échanges commerciaux sur les voies navigables. “Les navires des États membres de la CICOS devraient donc avoir accès à toutes les voies de navigation de l’organisation”, lit-on dans une dépêche de la cellule de communication du ministère de l’intégration régionale.
Parmi les nécessités, le Secrétaire de la CICOS a précisé au ministre d’état en charge de l’intégration régionale, “qu’il faut un recrutement du personnel, mener des études appropriées, acquérir du matériel qui va permettre le dragage du fleuve afin de fluidifier les échanges”.
Pour avoir ce personnel, la CICOS organisera un concours d’ici le mois d’octobre, à l’école de navigation de Kauka et les lauréats seront engagés dans les entreprises, suivant les profils établis.
Néanmoins, le financier de la Commission internationale du bassin du Congo, Oubangui-Sangha a rappelé que depuis 2012, la République démocratique du Congo n’a versé aucun rond de cotisation à cette institution. Prenant la parole, Antipas Mbusa Nyamwisi promet de faire note au Premier ministre Sama Lukonde, pour lui rappeler les obligations de la RDC envers cette institution.
Guerschom Mohammed Vicci