L’Organisation des Nations unies (ONU), a recensé 441 violations et atteintes aux droits de l’homme en février dernier, sur toute l’étendue du territoire congolais. Le seuil des violations attribué aux groupes armés et aux forces de sécurité reste important, y compris le nombre de victimes par des exécutions sommaires et extrajudiciaires.
Dans la globalité, les violations sont en légère baisse de 3% par rapport au mois de janvier 2023. Selon le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNDUH), cette baisse s’explique par la réduction de la moitié de violations et atteintes au droit à l’intégrité physique. L’autre raison est la diminution du nombre de victimes de violences sexuelles.
Le rapport précise que plus de 80% de ces violations et atteintes ont été commises dans les provinces en conflits à l’Est, en particulier l’Ituri et le Nord-Kivu. Plus de la moitié de ces violations commises sont attribuées à des groupes armés et le reste, aux forces de sécurité.
Par ailleurs, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme demande à ce que les auteurs de toutes ces violations soient non seulement identifiés, mais surtout traduits en justice.
Keren Miburo