La salle de conférence de la paroisse Fatima située dans la municipalité de la Gombe à Kinshasa, a servi de cadre lors de la conférence débat organisée samedi 10 décembre dernier à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte contre la corruption. Initiée par l’ASBL Cercle axiologique (CA), cette matinée scientifique avait pour but de conscientiser la jeunesse, les scientifiques, les gestionnaires ainsi que la population sur les maux qui freinent le développement de la République Démocratique du Congo, au nombre desquels la corruption et le détournement.
L’Inspection générale des finances (IGF) y était associée, par le canal du chef de brigade Gabriel Kabanangi, représentant l’Inspecteur général des finances, (IGF), chef de service Jules Alingete empêché.
Il a mis en exergue les actifs de l’IGF dans une société remplie des prédateurs, peu avant de se féliciter de l’engagement ferme du chef de l’Etat, qui, grâce à sa volonté politique, a permis à ce service de se démarquer dans le travail de l’implémentation de la bonne gouvernance et l’instauration de la gestion orthodoxe dans les établissements publics.
A en croire le chef de brigade chargé des entreprises et établissements publics, la patrouille financière est à la base de l’accroissement du budget de l’Etat en soulignant que ses actions ont le mérite de prévenir les détournements.
Il a par ailleurs vanté le contrôle à priori au détriment d’un contrôle à posteriori qui s’exerce après coup, lorsque le mal est déjà commis.
Répondant à la question de l’assistance sur la multiplicité des structures qui luttent contre la corruption, Gabriel Kabanangi a vu dans le vœu du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, une ferme détermination à en finir avec la corruption.
« Toutes ces structures sont liées. L’IGF ne peut pas intervenir directement dans la lutte contre la corruption seule. Lorsque nous travaillons nous devons le faire en synergie. Lorsque nous découvrons les cas de détournement qui ont des liens avec la corruption, l’APLC peut être associée et dans le cas de blanchiment d’argent, la CENAREF est là », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le conseiller du coordonnateur de l’APLC s’est réjoui de l’initiative de l’ABSL Cercle axiologique dans la sensibilisation et l’éveil patriotique face à la corruption et le détournement qui freinent l’élan du développement.
Pour la moralisation des gestionnaires et de la population dans cette lutte, un philosophe s’est penché sur les origines de l’être humain qui par nature est dans la corruption, en prenant l’exemple dans la bible, le cas d’Hananias et Saphir.
« Le bonheur de chacun exige que nous-même d’abord nous puissions nous départir de ces antivaleurs notamment de la corruption et du détournement, parce qu’en réalité ça nous enlève les moyens de réaliser ce qui peut profiter à tout le monde», a conseillé le philosophe.
Pour le coordonnateur du Cercle axiologique, Olivier Sambayi, il y a des efforts qui sont fournis par l’IGF et l’APLC. Grâce à la vision du chef de l’Etat et dans le but de sensibiliser la population, des conférences sont programmées.
« Je ne peux que jouer mon rôle. Et mon rôle c’est comme un coq qui chante pour réveiller la société qui dort et la société est en train de dormir », a-t-il affirmé.
Rappelons que le Cercle axiologique est une ASBL qui lutte contre les antivaleurs et milite pour l’instauration des valeurs, en vue de mettre à la disposition de la société des personnes vertueuses.
Avec la Cellule de communication de l’IGF, le titre est d’AGORAGRANDSLACS.NET