La cheffe de la Monusco, Bintou Keita et le ministre congolais des affaires étrangères, Christophe Lutundula ont réaffirmé samedi 13 janvier 2024, la volonté de leurs entités à œuvrer ensemble pour un retrait progressif, responsable, honorable et exemplaire de la Monusco en RDC.
Ce désengagement se fera en trois phases distinctes : d’abord dans le Sud-Kivu en d’avril 2024. À cette occasion, plusieurs bases militaires de la MONUSCO seront transférées au gouvernement congolais.
“Quatorze (14) bases au total, seront cédées aux Forces armées de la RDC, après le retrait de la Monusco”, a indiqué Bintou Keita pour qui, leur retrait est un moment historique.
La deuxième phase se fera dans le Nord-Kivu, à l’issue de l’évaluation de la première phase tel que demandé par le Conseil de sécurité. La troisième phase commencera après l’achèvement de la deuxième et de son évaluation. Cela conduira au retrait complet dans la province de l’Ituri.
Occasion pour Christophe Lutundula, de rappeler que le chemin à parcourir est long. Il est parsemé de beaucoup d’embuches. “Le retrait de la MONUSCO n’est pas égal à la fin de la guerre ou à la fin de la crise sécuritaire”, a-t-il indiqué.
Pour rappel, le mandat de la Mission onusienne a été renouvelé pour un an à l’unanimité par le Conseil de sécurité le 19 décembre 2023 avec comme axe fort, le démarrage de son désengagement.
Marcus Akenda