Suite à des manifestations menées par la population exigeant le départ immédiat et sans délai de la mission onusienne en République Démocratique du Congo, le porte-parole de la MONUSCO sort de son silence et éclaire l’opinion sur les raisons qui retardent le départ de la MONUSCO.
S’exprimant sur ces manifestations, Khassim Diagne dit comprendre l’exaspération de la population suite à cet épisode peu glorieux et interminable de séquences de guerre et dont personne ne sait l’heure de la fin.
Celui-ci laisse entrevoir trois (3) conditions (plans) non négociables et déjà ratifiées entre le gouvernement congolais et la MONUSCO, les seules conditions restant valables pour l’activation du retrait progressif des troupes de Nations Unies du territoire congolais.
Parmi ces plans figurent celui de la restauration de la paix, de la sécurité et de la justice, le plan de restauration de l’autorité de l’État et des droits de l’homme et celui de la reconstruction dans les trois (3) provinces de la République Démocratique du Congo où cette mission fonctionne encore en temps plein.
Sans que ces trois conditions soient remplies, il paraît clairement que le départ de la mission onusienne de la RDC reste encore une utopie et la population pourra se conformer à une cohabitation avec les soldats de la paix en attendant les résolutions qui pourront suivre dans les prochains jours.
Au sujet du départ ou non de la MONUSCO, les langues se délient mais les jours qui viennent pourront répondre à cette préoccupation après ces manifestations qui ont débouché sur d’énormes pertes en vies humaines.
Guerschom Mohammed Vicci