Le chef de la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies a éclaircit la lanterne de l’opinion en expliquant que la République Démocratique du Congo n’est pas concernée par un quelconque embargo sur les armes.
Michel-Xavier Biang, car c’est de lui qu’il s’agit, l’a fait savoir ce mercredi 9 novembre après les échanges avec le président du Sénat, Bahati Lukwebo. Celui-ci fait plutôt savoir que ce sont les groupes armés qui sont concernés par cette mesure prise par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
N’étant pas mentionnée, le chef de la délégation indique plutôt qu’une obligation de notification est exigée aux partenaires avec lesquels la République Démocratique du Congo collabore pour des achats d’armes.
« Cet embargo concerne exclusivement les groupes armés. En ce qui concerne le gouvernement de la RDC, elle n’est pas concernée par l’embargo sur les armes juste à sortie d’une obligation de notification qui, d’ailleurs, ne concerne pas le gouvernement mais concerne les partenaires avec lesquels la RDC peut travailler. » fait-il savoir.
Celui-ci précise alors que la présence de cette délégation en République Démocratique du Congo s’explique par le souci d’obtenir les informations nécessaires sur l’interdiction d’achat d’armes qui frappe les groupes armés et d’autres abus sexuels.
« Nous sommes sur le terrain pour avoir toutes les informations relatives à l’interdiction qui frappe les groupes armés concernant les armes, les munitions, concernant le recrutement des combattants. Nous sommes là pour prendre toutes les informations concernant les questions d’abus sexuel. » renchérit-il.
Michel-Xavier Biang renseigne que les informations recueillies seront mises à la disposition du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et d’autres agences des Nations Unies afin que les décisions soient prises par ces instances.
Guerschom Mohammed Vicci