C’est dans l’objectif de réunir des idées forces sur la faisabilité et l’effectivité des élections législatives, locales, provinciales, nationales et présidentielles en décembre 2023, que le deuxième vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi Manara Linga, assisté par le rapporteur adjoint, Paul Muhindo Vahumawa, a échangé, ce jour 07 juillet 2022, avec deux délégations, dont celle des membres du parti politique Alliance pour la bonne gouvernance (ABG), conduite par son président national, Jonathan Bialosuka Wata, et un groupe de chercheurs et professeurs des universités congolaises conduit par le Professeur Germain Kuna.
Au cours de cette rencontre, qui a vécue à Kinshasa capitale congolaise, ces membres des partis politiques indiquent avoir été satisfaits des avancées significatives qui s’observent déjà dans le processus électoral et disent être contents de l’assurance leur faite par la CENI sur l’effectivité des échéances en date prévue.
“Nous avons répondu à l’invitation de la CENI qui a entamé le processus électoral participatif. Parce que son bureau voudrait que les partis politiques comprennent ce qui se passe réellement. Nous avons écouté le deuxième vice-président et l’équipe qui l’entourait sur les avancées qu’il y a et les attentes aussi. Nous avons été satisfaits de ce qui s’y fait. Surtout que les équipes sont sur le terrain pour l’identification des sites pour la cartographie qui va nous amener à l’opération d’enrôlement. Nous sommes contents que la CENI nous rassure que les élections auront bien lieu à la date prévue. Ainsi donc, tous nous devrons nous mettre au travail pour préparer cette échéance de 2023”, a relevé Jonathan Bialosuka Wata.
Le groupe de chercheurs et professeurs qui a également pris part à cette rencontre, a rassuré quant à son accompagnement de la CENI au regard de l’évolution du processus électoral.
“Nous sommes une délégation de professeurs d’université évoluant essentiellement dans de différents centres de recherches. Il était donc question pour nous de rencontrer le bureau de la CENI qui nous a fait l’honneur de nous recevoir par le biais du deuxième vice-président. Nous avons échangé autour de ce que peuvent apporter nos différents centres de recherches dans l’accompagnement du travail que fait la CENI. Il n’y a pas d’appui mais plutôt un accompagnement de notre part. Nous sommes des chercheurs et devrons réfléchir, apporter des idées objectives à travers les différentes recherches qui peuvent être concrétisées notamment dans un cadre de concertations. Nous avons, de notre côté, apporté nos propositions et il ne nous revient pas de décider, c’est à la CENI d’apprécier”, a dit le professeur Germain Kuna.
Il sied de noter que pour le moment l’heure est à la récolte des données cartographiques et la formation de certains agents de la commission électorale nationale indépendante dans différentes antennes, provinciales, urbaines et territoriales.
Richard Maliro