La dynamique des activistes des mouvements citoyens du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri préconise une transition sans Félix Tshisekedi au cas où une une fraude est consommée lors de prochaines échéances électorales, qui pointent à l’horizon.
Cette annonce a été faite dans une déclaration rendue publique, ce mercredi 16 février à Goma, à quelques heures du début de l’opération d’enrôlement et d’identification dans la troisième air opérationnelle.
Ces mouvements citoyens justifient leur motivation par le fait que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) organise le processus électoral sans tenir compte des aspects sécuritaire, logistique, financier et légal, une situation qui les pousse de croire à une tricherie du régime actuel.
Ceux-ci ne se montrent pas favorable au processus électoral tel que défini par le calendrier électoral et évoque une volonté manifeste de tricherie et d’organiser des élections qu’ils qualifient de « chaotiques » avec une fraude massive.
« Publier un calendrier assorti de cinq contraintes : sécuritaires, logistiques, financières et légales est un aveu de l’impossibilité d’organiser les élections. Pourtant, le peuple congolais, dans son ensemble, tient à l’organisation des élections libres, inclusives, crédibles et transparentes dans le délai constitutionnel », indiquent-ils.
Cette dynamique demande, pour ce faire, la mise en place d’une commission électorale et une cour constitutionnelle véritablement indépendante et non politisée par le régime actuel, comme fut le cas lors des élections précédentes, à les en croire.
« La dynamique des activistes des mouvements citoyens du Nord-Kivu, Sud-kivu et de l’Ituri réitère son appel à une CENI consensuelle, véritablement indépendante, d’une cour constitutionnelle non inféodée conformément à la constitution de la République car, dit-on, vaut mieux prévenir que guérir. Dans le cas contraire, notre dynamique n’hésitera pas de mobiliser, au moment opportun, le peuple congolais pour demander une transition sans Tshisekedi », poursuivent-ils.
Il convient de noter que le processus électoral a été lancé en République démocratique du Congo pendant que certaines parties de son territoire sont sous l’emprise des terroristes du M23, soutenus par le Rwanda, notamment dans la province du Nord-Kivu.
Yannick warangasi, à Goma