Le dépôt de la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023, est annoncé pour ce samedi 07 octobre, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Sont les cadres de l’Union sacrée qui rapportent cette nouvelle. Des mobilisations des partisans de la plateforme politique qui soutient Félix Tshisekedi, s’accentuent. L’objectif est selon le cadre de l’Union sacrée, de remporter les élections pour un second mandat à la tête de la RDC.
Tshisekedi en prenant le pouvoir en 2018, avait promis que la pacification de la partie Est du pays constituera sa priorité, quant à y laisser sa peau.
Focus sur le petit Nord-Kivu
Cinq ans après, des groupes armés ont vu le jour. La résurgence du Mouvement du 23 mars, M23 soutenu par le Rwanda, enregistré et le taux de criminalité dans des villes des provinces du Nord-Kivu et Ituri, n’ont fait qu’augmenter.
La population ne sait à quel Saint se vouer. Les troupes des armées étrangères membre de l’EAC, sont sur le sol congolais. Malgré leur présence, le M23 soutenu par le RDF, occupent certaines entités des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.
Les groupes rebelles semblent se révolter pour reconquérir les villages sous l’emprise du M23 dans ces territoires. L’armée avec le son commandement Félix Tshiseked, ne fait que déclarer sa non ingérence dans les attaques actuellement signalées contre les terroristes du M23.
Par ailleurs, pour tenter d’obtenir un second mandat, Félix Tshisekedi détient comme arme séductrice des congolais, la gratuité de l’enseignement primaire, une gratuité qui a du mal à maîtriser l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant, qui organise des grèves en réclamant sa prime, déjà effectif et celle de la maternité qui prend de plus en plus forme.
Glodi Mirembe