La société civile de la chefferie des Watalinga en territoire de Beni (Nord-Kivu) exige qu’un plan de sécurité pour les grandes agglomérations environnant les zones sous opérations conjointes FARDC-UPDF contre les rebelles Ougandais de l’ADF soit mis en place.
Les forces vives de cette chefferie l’ont dit ce vendredi 14 janvier au lendemain d’une attaque des rebelles de l’ADF contre le centre hospitalier de Loanoli, localité située dans le groupement Bawisa à environs 9Km au sud de l’agglomération de Nobili.
Elles estiment que l’attaque contre cette structure sanitaire est une conséquence de l’absence d’un plan de sécurité visant à limiter les mouvements de l’ennemi dans les villages et localités après qu’il échappe aux éléments en pleine opération.
Selon le secrétaire de structure citoyenne, il serait impérieux que des autorités militaires envisagent la mise en place des mesures de sécurité, plus appropriées et ce, dans les grandes agglomérations, exposées aux attaques des rebelles, maintenant en débandade suite aux opérations engagées contre eux dans le parc national de Virunga.
« Au niveau des grandes agglomérations, c’est important que les services compétents fassent de leur mieux pour sécuriser même les grandes agglomérations. Avec ces mouvements intenses de la population en souffrance aujourd’hui, l’ennemi peut aussi profiter et devenir comme un déplacé et puis il commet des dégâts au niveau des grandes agglomérations » a expliqué Baraka Basweki.
Notons qu’en chefferie des Watalinga, les opérations conjointes FARDC-UPDF sont jusque-là concentrées dans le parc national de Virunga, où les deux armées pilonnent les bastions des ADF.
La Rédaction