La coordination de la nouvelle société civile du Congo, en secteur de Ruwenzori dans le territoire de Beni, (Nord-Kivu), fustige le silence de la communauté internationale face à ce qu’elle qualifie de crimes contre l’humanité, perpétrés par les terroristes ADF contre les populations civiles dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Jean-de-Dieu Vutsapu coordinateur de cette structure citoyenne indique qu’il est inadmissible que la communauté internationale reste silencieuse face aux différentes exactions dont sont victimes les populations des régions de Beni, (Nord-Kivu) et Irumu et Mambasa, (Ituri).
« Nous sommes remplis de colère quand nous voyons que jusqu’aujourd’hui la communauté internationale continue à nous considérer comme des singes. Ce qui s’est passé à Maboya et ce qui c’était passé à Lume, on brûle l’hôpital, on tue les gens là bas ont emporté d’autres personnes et on pille de biens, c’est vraiment des crimes contre l’humanité, mais on a jamais écouté la communauté internationale se prononcer dans cette affaire, pourtant c’est sont des choses très graves », a-t-il dit.
Il pense que la communauté internationale devrait rester impartiale dans sa position face aux faits sécuritaires qui troublent la RDC.
« Quand l’armée ougandaise avait bombardée Madina, dans une semaine seulement la communauté internationale avait prôné le droit international humanitaire, le crime humanitaire que les ougandais voulaient faire sur les ADF, mais ici les hôpitaux sont brûlés mais la communauté internationale ne se prononce pas, au lieu de se prononcer ils ont plutôt découragé l’armée nationale dans leurs interventions », s’est-il plaint.
Notons qu’il y a plus de 4 mois depuis que les FARDC appuyées par les Forces de défense du peuple Ougandais, (UPDF), ont lancées des opérations dites « Shujaa » contre les extrémistes ADF dans la partie Est de la RDC. En dépit de ces opérations, la situation peine à changer sur terrain. Des civils continuent à être massacrés, des hôpitaux, maisons d’habitation et véhicules incendiés.
Richard Maliro