Au moins quarante (40) établissements scolaires dont 25 primaires et 15 secondaires n’ont toujours pas repris les cours, dans la Sous-Division de l’EPST Rutshuru III, (Nord-Kivu), près de trois semaines après la rentrée scolaire, intervenue le 5 septembre dernier sur l’ensemble du territoire national congolais.
A en croire le responsable de cette entité scolaire, ces écoles sont celles situées dans les localités des groupements Jomba, Gisigari et Bweza occupées par les rebelles du mouvement du 23 mars, (M23).
« Les écoles sont plus au moins 40, soit 15 secondaires, 25 du niveau primaire, des écoles qui abritent des milliers d’apprenants », a-t-il fait savoir.
Le Sous-Proved Théophile Sebidega plaide pour la restauration de la sécurité dans ce territoire afin de faciliter un encadrement adéquat des apprenants. Il rappelle que la sécurité pour tous constitue une responsabilité première de l’État.
« Désolation, que ces écoles ne soient pas fonctionnelles. A qui cela revient ? à l’État !…la liberté et la sécurité, c’est l’affaire de l’État… », a-t-il déclaré.
Le directeur de la Sous-Division de l’enseignement primaire, secondaire et technique, (EPST), Rutshuru III, demande aux enseignants ainsi qu’aux acteurs locaux de l’éducation à s’apprêter à assurer l’instruction des apprenants, dès le rétablissement de la situation sécuritaire.
Pendant ce temps, d’autres écoles de Rutshuru centre restent occupées par des populations déplacées venues des localités sous occupation des rebelles du M23. Les cours n’ont pas également repris dans ces écoles. Les autorités scolaires locales continuent à plaider pour la délocalisation de ces déplacés.
La Rédaction