Cet appel a été lancé par la coordonnatrice de la Dynamique des Femmes Engagées pour un Environnement Sain et Durable (DYFED) ce vendredi 12 Décembre 2021 au complexe scolaire Elimu Bora du territoire de Nyiragongo en province du Nord-Kivu à l’occasion de la clôture de la clôture de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme et à la jeune fille.
Dans une séance de sensibilisation sur les violences basées sur le genre, Aimée Kataliko a démontré que des enseignantes sont victimes des abus sexuels, l’une des conséquences de leur abandon de l’enseignement.
Selon elle, en milieu scolaire les filles (élèves) sont les plus victimes et leur statut les empêchent de dénoncer suite à la peur et la crainte des conflits qui peuvent naître entre elles et les chefs y compris les enseignements. Elle soutient que la solution pour mettre fin à ce phénomène seraient l’engagement personnel de la femme ou de la jeune fille à dénoncer les bourreaux dans les structures de défense de leurs droits.
Cette structure invite cependant le gouvernement congolais à soutenir les associations féminines en pleine lutte afin qu’elles renforcent les sensibilisations sur terrain visant à réduire tant soit peu les abus sexuels pour que la femme émerge dans toutes ses démarches et qu’elle joue son rôle d’éducatrice de la nation.
Il faut rappeler que la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et à la jeune avait été lancé le 25 novembre dernier par le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant général Constant Ndima à travers la province et c’était à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
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