Des mouvements citoyens et groupes de pression actifs en ville de Butembo connaissent une adhésion massive des filles à leur idéologie et à toutes leurs actions de lutte pour l’amélioration des conditions de vie des Congolais.
Par exemple, au mouvement citoyen LUCHA, Lutte pour le Changement, où on constate la présence de plus de 5 filles effectivement engagées dans la lutte pour la refondation de la politique nationale, en faveur du souverain primaire.
C’est le cas Kavugho Pascaline, une jeune fille de 23 ans, qui se joint à la lutte au sein du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA/Butembo).
Celle-ci dit avoir été révoltée par les odieux massacres des civils qui se commettent dans la région de Beni, province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Bien qu’interpellée et jetée en prison avec ses compagnons de lutte près de 5 fois, Kavugho Pascaline n’est pas prête à renoncer à sa décision de participer à la lutte, avant que le changement souhaité ne soit constaté.
“J’aime beaucoup cette lutte. Quand je vois ce qui se passe dans notre pays, je me sens énervée. C’est pourquoi je suis déterminée à mener cette lutte à tout prix, malgré les découragement de certaines autorités qui nous mettent régulièrement en prison.”, dit-elle.
Ce pendant en ville de Butembo tout comme dans plusieurs autres parties de la République Démocratique du Congo, d’aucuns ne cessent de traiter des manipulés, les jeunes des groupes de pression et mouvement citoyens, quant à leurs différentes actions, de manifestations populaires ou des massages interpellateurs.
Une situation que deplore Kavugho Pascaline, militante de la LUCHA. Elle invite également les autres filles et femmes à adhérer à ce mouvement.
“Il est évident que certaines personnes pensent que l’on ne fait que nous manipuler dans le mouvement. Mais ils se trompent. Ce n’est rien que de la citoyenneté qui nous anime. J’appelle d’autres femmes comme moi à venir nous rejoindre dans la lutte, car, ensemble nous pouvons faire quelque chose.”, a-t-elle renchéri.
En rappel, à part la LUCHA comme mouvement citoyen, la ville de butembo compte aussi d’autres organisations des femmes qui luttent pour l’amélioration du vécu quotidien du Congolais.
Le cas de la DYFEGOU, Dynamique des femmes pour la bonne gouvernance, qui a d’ailleurs mené au mois de Mai dernier, une mission de plaidoyer auprès des autorités de Kinshasa, en faveur de la paix et la sécurité dans la partie Est de la RDC, et particulièrement dans la région de Beni (Nord-Kivu) et de l’Ituri. Ces zones sont touchées par des massacres des civils, perpétrés par les terroristes ADF.
Richard Maliro à butembo