Le ministre d’état et ministre de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi affirme que son « enthousiasme a été plombé », suite aux massacres de plus de cent quarante (140) personnes dans un camp des déplacés dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu.
En effet, lors de l’ouverture de la session du onzième (11ème) sommet des chefs d’États et de gouvernement du Mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix et la sécurité et la coopération entre la RDC et la région de grands-lacs ce jeudi 4 mai à Bujumbura, Antipas Mbusa Nyamwisi a expliqué que plus de cent quarante (140) morts avaient déjà été enregistrés mais que la fouille continuait sur terrain.
« Mon enthousiasme est plombé par le fait qu’une terrible nouvelle vient de tomber ce matin, parce que cette nuit, un camp des déplacés congolais dans le Nord-Kivu, dans le village de Kizimba, non loin de Kitshanga, a été attaqué par les troupes du M23, soutenues par leurs alliés du RDF. », renseigne le ministre d’état et ministre de l’intégration régionale.
Et de renchérir :
« Et nous déplorons à ce moment ici 145 morts et on recherche d’autres. Et cela, c’est dans la même région où à Kishishe, nous avions déploré plus de 131 morts, il y a quelques mois. », remue-t-il la plaie.
Le ministre d’état a alors demandé la mise en place d’une commission d’enquêtes indépendantes, afin que les coupables répondent de leurs actes devant les juridictions.
Signalons ici qu’une minute de silence a été observée en faveur de toutes les victimes de cette barbare, qui vient de se joindre à celle Kishishe, de triste mémoire.
Guerschom Mohammed Vicci